Keyliance - Simulation de rachat de crédit
Arnaques au rachat de crédits

Faux rachat de crédit : gare aux arnaques

Alice Motte
mis à jour le 09/06/2023

Les fraudes au rachat de crédit se multiplient sur le territoire

Fin mai 2021, une nouvelle arnaque au rachat de crédit à la consommation a été découverte par les policiers de la Sûreté départementale de Toulon (Var). Ce n’est pas la première fois que ce type d’escroquerie particulièrement efficace sévit dans l’hexagone. Déjà en Août 2019, un ménage de l’Eure avait été victime d’une arnaque au rachat de crédit. La mère de famille avait emprunté quelques années plus tôt, 22000 euros à un établissement de crédits, travaillant en partenariat avec l'entreprise qui lui a vendu et installé une pompe à chaleur. Un an plus tard, en août 2019, un faux courtier parisien spécialiste de l'escroquerie au rachat de crédit la contacte et lui propose de refinancer ce crédit à un taux nettement plus avantageux. Après plusieurs jours de négociation, le faux courtier suffisamment adroit pour se faire remettre les justificatifs d’identité et de revenus de sa victime, contracte un nouveau crédit au nom de cette dernière. L’organisme de prêt transfère la somme de 22 000 euros sur le compte du couple. L’escroc les recontacte et leur demande de verser sur un compte fictivement destiné au rachat du crédit, la somme de 21 640 euros correspondant au montant du crédit qu’il leur reste à rembourser. Une fois l’argent reçu, il disparaît soudainement avec l’argent. Bernée, la famille s'était alors retrouvée prise à la gorge avec deux crédits à payer au lieu d’un. La seconde affaire mise en lumière par les enquêteurs de la Sûreté départementale de Toulon, rivalise, elle aussi, d'imagination : cette fois-ci l’escroc a missionné deux jeunes femmes chargées de repérer, sur des sites de rencontres, des personnes en difficulté financière et ayant contracté un ou plusieurs prêts à la consommation. De discussions en discussions, les cibles se sont livrées à leurs interlocutrices et le piège tendu par l’arnaqueur s’est refermé. En effet, ce dernier n’avait plus qu'à les contacter et se faire passer, cette fois-ci, pour un organisme de prêt. Le même stratagème, que pour l’arnaque ayant sévi dans l’Eure en 2019 a été mis en place à Toulon. L’escroc s'engageait à racheter le crédit et à rembourser l’organisme prêteur initial. Croyant avec certitude avoir à faire à un réel organisme et bénissant leurs anges gardiennes, les débiteurs ont accepté l’opération, contractant ainsi un nouveau prêt, en apparence avec des taux moins élevés. Sauf qu’en réalité, elles ont bien souscrit, malgré elles, à un nouveau prêt et n’ont jamais remboursé le premier emprunt avec la somme versée pour le soi-disant rachat de crédits. Somme qui pour le coup s’est retrouvée directement dans les poches du truand et les malheureuses victimes sont, elles, retrouvées avec deux crédits sur les bras au lieu d’un.

Comment fonctionne une arnaque au rachat de crédit ?

Keyliance, spécialiste du rachat de crédits en Métropole et dans les DOM (Martinique, Guadeloupe, Réunion et Guyane) vous explique les rouages de l’arnaque : Les escrocs se font passer pour un établissement financier ou un courtier en crédits qui entend opérer le rachat des crédits souscrits par la future victime, à un taux particulièrement alléchant. Puis prétextant des démarches pour l’ouverture du dossier, ils soutirent aux victimes toutes les informations nécessaires à la souscription d’un nouveau crédit en ligne comme les documents d’identité, les revenus du ménage, les factures d'électricité, la taxe d’habitation, les quittances de loyer, les décomptes de prêts ou relevés d’information des crédits renouvelables, les relevés de comptes etc… Grâce aux informations obtenues, l’escroc usurpe l'identité de l'emprunteur et ouvre un crédit en ligne au nom du malheureux escroqué auprès d’un établissement financier spécialisé dans le crédit à la consommation. Dans l’une des affaires présentées ci-dessus, il s’agissait du CETELEM. La somme empruntée est transférée sur le compte de la victime par l’organisme financier. Il ne reste plus qu’à l’escroc à demander à la victime de verser les sommes reçues sur un compte tiers ouvert pour l’occasion, en général dans une Néo Banque, au prétexte de finaliser l'opération de rachat de crédit ou parfois même en prétextant une erreur de la banque lorsque le montant du nouveau crédit est supérieur aux sommes dues. Ce faisant, la victime transfère elle-même les fonds souscrits en son nom vers un compte inconnu. Le truand empoche l’argent, le retransfere vers d’autres comptes, prend soin de supprimer celui ouvert pour l’arnaque afin d’effacer ses traces puis se volatilise dans la nature. La personne bernée par le faux courtier, mais véritable escroc, se retrouve donc avec deux crédits à rembourser sur les bras.


Keyliance vous offre quelques pistes pour démasquer les faux courtiers.

Mieux vaut savoir identifier les principales techniques d'hameçonnage que l'escroc emploie, afin de déjouer les arnaques au rachat de crédit. Keyliance vous donne quelques pistes pour limiter les risques d'être pris au piège par ces dernières.

Si l’offre proposée est trop belle pour être vraie, c’est parce qu’elle est probablement fausse.

On vous assure qu’en un rien de temps vous allez pouvoir bénéficier d’un taux record et d’un accès au rachat de crédit sans aucune condition, certes l’offre est très attractive, mais malheureusement sachez que même si vos revenus sont confortables et que vous souhaitez optimiser vos mensualités, jamais un spécialiste du crédit ne donne son accord étude préalable. Si de plus, votre interlocuteur vous met la pression pour obtenir votre accord, en invoquant une offre défiant toute concurrence, à durée limitée, ne signez pas, car il s’agit sans aucun doute, d’une arnaque.


Procédez à quelques vérifications concernant le courtier en crédit à qui vous confiez votre projet de rachat.

Les techniques de fraude évoluent constamment. Ces dernières années, le « clonage de site » connaît un fort développement. Cette technique consiste à créer un faux site en tout point similaire au vrai en modifiant très légèrement l’adresse du site par inversion ou ajout d’une lettre ou en changeant l’extension du site. Vous aurez ainsi un .us ou .com au lieu d’un .fr. Pour lever tout doute quant à la véracité de l'organisme prêteur ou l’intermédiaire à qui vous avez à faire vous pouvez procéder à plusieurs vérifications sur des sites officiels.. Tout d’abord, il faut savoir que tout intermédiaire en opérations de banque a l’obligation de s'immatriculer sur le registre des intermédiaires géré par l'Orias, l’organisme qui tient à jour le registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance. Ce registre est public, et vous pouvez le consulter à l’adresse suivante: Orias.fr. Vous pouvez effectuer votre recherche par le nom de la société ou le SIREN ou le numéro ORIAS de votre intermédiaire en opérations de banque qu’il soit courtier en crédits ou mandataire de banque. Avant de réaliser votre opération de crédits, ayez toujours le réflexe Orias. Votre interlocuteur n’y figure pas ? Ne donnez pas suite à son appel.

Être très prudent, si l’on vous contacte directement par téléphone, c’est sûrement une arnaque !

Il faut rester méfiant lorsqu'un démarcheur téléphonique vous contacte alors que vous n’avez fait aucune démarche préalable ni saisie de données sur un formulaire de rachat de crédit. Soyez d’autant plus méfiant s’il vous parle de travaux en vue de la réalisation d'économies d'énergie ou de la production d'énergies renouvelables (les fameux panneaux photovoltaïques…). En effet, le démarchage téléphonique pour ce type d’activité est désormais interdit depuis une loi du 25 juillet 2020 ! Si quelqu’un vous contacte par téléphone à ce sujet, c’est illégal. Raison de plus pour mettre fin à la conversation.

Si vous effectuez les démarches par vous même en vous rendant sur un site internet, vérifiez les mentions légales.

Les mentions légales sont inaccessibles ou difficiles à trouver ? Quitter le site ! Vous y avez accès ? repérez l’adresse du siège social et le SIREN de l’entreprise. Ces deux informations vous permettront, dans un premier lieu, après une courte recherche sur le site infogreffe.fr. ou sur pappers.fr. de vous assurer que la société existe bel et bien. Vous y trouverez également le numéro ORIAS dont nous avons déjà parlé.

Ne pas hésiter à chercher des avis clients sur Internet

Cherchez sur des sites tels que Trustpilot. ou Google. des avis d’autres bénéficiaires de cette société afin de vous assurer que la satisfaction client est bien au rendez-vous. Cela pourra vous donner des informations sur le sérieux du professionnel, et lever les doutes sur les éventuelles arnaques. Découvrez également nos avis sur le regroupement de crédits, disponibles sur notre site.

Ne divulguez jamais vos données personnelles par téléphone

Ne communiquez jamais vos données personnelles et documents privés (pièces d’identité, carte de sécurité sociale, RIB…) après un échange téléphonique ou sur Internet à des personnes que vous entendez pour la première fois et que vous n’avez pas formellement identifiées. Surtout si vous n’avez rien demandé et s’il se disent recommandés par un organisme que vous connaissez ou dont vous êtes client.

Vérifier que ladite société de courtage ne se trouve pas sur la liste noire de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR).

Ce gendarme des banques et des assurances, répertorie tous les sites ou entités proposant des crédits, des livrets d’épargne, des services de paiement ou des contrats d’assurance sans y être autorisés. Mais attention,comme les escrocs ont souvent un coup d’avance, il se peut que le nom ou le site de leur société ne figure pas encore sur cette liste noire. Ainsi en 2020, l’ACPR a inscrit plus de 1 000 acteurs frauduleux sur sa liste noire ou entités ou des sites proposant des crédits, des services de paiement, des livrets d’épargne ou des contrats d’assurance sans y être autorisés. Dans près de la moitié des cas, les fraudeurs usurpaient l’identité d’un intermédiaire ou d’un établissement financier bien réel pour le coup !

Que faire en cas de fraude ou tentative de fraude ?

Les victimes doivent déposer plainte dans les meilleurs délais dans le commissariat proche de leur domicile. Le récipicé de plainte vous servira pour récupérer vos fonds ou faire annuler le crédit auprès de l’organisme prêteur. L’ACPR recommande également de contacter le service public « Info Escroqueries », en appelant le 0 805 805 817 (service et appel gratuits du lundi au vendredi de 9 h à 18 h 30) et d’effectuer un signalement sur le portail gouvernemental internet-signalement et ce même si aucun préjudice n’a été subi. Votre signalement permettra d’empêcher d’autres tentatives d’escroquerie.

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