Depuis quelques mois, une puissante crise du logement sévit en France. Une situation qui entraîne une grande contrariété pour de nombreux ménages. Fort heureusement, il existe des solutions immobilières qui vous aideront à affronter plus sereinement cette crise du logement.
Keyliance vous emmène à la découverte de ces nombreuses alternatives.
Les emprunts complémentaires
Une solution efficace pour faire face à la crise du logement consiste à opter pour des prêts complémentaires adaptés à votre situation. Ces emprunts sont disponibles en fonction de votre profil (vos ressources, votre emploi ou votre projet immobilier) et permettent de réduire considérablement les coûts d'emprunt.
Parmi ces crédits, on retrouve le Prêt à Taux Zéro (PTZ), qui est un dispositif destiné à soutenir l'accession à la propriété des ménages à revenus modestes et intermédiaires. Ce programme, toujours disponible cette année, devrait être prolongé jusqu'en 2024.
Il existe également d'autres types de prêts complémentaires tels que le prêt d'accession sociale, le prêt patronal 1% ou Action Logement, le prêt fonctionnaire, le prêt Plan Épargne Logement (prêt PEL), ainsi que le prêt conventionné, entre autres.
De plus, il est judicieux de se renseigner auprès des collectivités territoriales auxquelles vous êtes rattaché (communes, départements, régions, collectivités), car ces entités peuvent également accorder des prêts avantageux.
Le retour de la déductibilité des intérêts de prêt
La déductibilité des intérêts d'emprunt, une mesure déjà prouvée en 2010, pourrait être réintroduite à un moment où les taux d'intérêt connaissent une hausse constante. Cette mesure pourrait avoir un impact significatif en augmentant le pouvoir d'achat des ménages.
Dans le secteur de l'immobilier neuf, la Fédération Française du Bâtiment (FFB) va même jusqu'à demander l'instauration d'un crédit d'impôt de 15% sur les cinq premières années de remboursement afin de compenser les conséquences de la réglementation environnementale 2020, qui est entrée en vigueur début 2022 et vise à rendre la construction de logements plus écologique.
Investir dans l’ancien et dans les passoires énergétiques
La loi Climat et Résilience, adoptée en début d'année 2023, a établi une interdiction de location pour les logements énergétiquement inefficaces, actuellement pour ceux classés G+ et progressivement dans les années à venir pour les biens classés F ou G. Cette situation entraîne une décote observée sur tous ces biens, ce qui peut être extrêmement intéressant pour les acheteurs, car cela ouvre des possibilités de négociation en fonction du coût des travaux à réaliser.
Une fois les travaux terminés, il est possible de louer ces biens à un prix juste, ce qui permet de bénéficier pleinement de cette décote, pouvant varier de 3 à 30% selon les régions et les catégories énergétiques des biens.
De plus, en combinant ces avantages avec certaines aides telles que l'éco Prêt à Taux Zéro ou MaPrimeRénov', il est possible de compenser cette "moins-value" en finançant à moindre coût les travaux de rénovation énergétique.
Ainsi, le succès de votre investissement repose sur un équilibre entre le prix d'achat du bien (qui est actuellement à la baisse), le coût de votre emprunt, le potentiel locatif, ainsi que le montant des travaux de rénovation (qui dépendra de l'ampleur des rénovations à effectuer et de la qualité des matériaux utilisés).
Investir dans le neuf pour des biens normés et une fiscalité avantageuse
Face à la crise du logement, l'immobilier neuf connaît une popularité croissante. Cette option présente plusieurs avantages considérables. Tout d'abord, les logements neufs répondent aux normes de construction les plus récentes, offrant ainsi des économies d'énergie, une isolation thermique et acoustique de qualité, et n'exigent aucuns travaux supplémentaires. De plus, ces logements sont conçus pour être accessibles aux personnes à mobilité réduite, et bénéficient de garanties solides, avec une garantie décennale de 10 ans pour les gros travaux et une garantie biennale de 2 ans pour les équipements.
Sur le plan fiscal, l'achat d'un bien immobilier neuf présente également des avantages intéressants. Les frais de notaire sont réduits, s'élevant à seulement 2,5 % du prix d'achat, comparés aux 8 % dans le cas de l'immobilier ancien. De plus, il existe des dispositifs fiscaux attractifs tels que le dispositif Pinel, qui encourage les investissements dans l'immobilier neuf.